tome 1 – Le Nouveau Peuple: des origines à 250
Jean-Marie Mayeur, Charles Pietri, Luce Pietri, André Vauchez, Marc Venard (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 2000
sygnatura: Hi.2.1515
Jésus de Nazareth avait annoncé dans sa prédication la venue du Royaume de Dieu. Répercutée par la voix des apôtres, la Bonne Nouvelle commence dès le Ier siècle. à faire lever un nouveau peuple. L’Empire romain polythéiste refuse le label de religion licite à la foi nouvelle, les fidèles tombent périodiquement victimes de pogroms populaires ou de condamnations des tribunaux. Cependant, le christianisme se renforce, les communautés ecclésiales se dotent progressivement d’une organisation plus solide. Réagissant contre certaines déviances internes et contre le mépris ambiant, se manifeste un puissant essor doctrinal qui fixe du donné de la foi fondée sur les Ecritures et sur la Tradition, une réflexion théologique empruntant ses concepts à la philosophie hellénistique. En 250, le christianisme touche toutes les régions du monde romain et représente une force sociologique et idéologique assez puissante pour qu’un empereur Dèce décide, le premier, de l’éradiquer par un édit général.
tome 2 – Naissance d’une chrétienté: 250-430
Jean-Marie Mayeur, Charles Pietri, Luce Pietri, André Vauchez, Marc Venard (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 1995
sygnatura: Hi.2.1516
Cet ouvrage couvre la période qui va de la persécution de Dèce à la mort d’Augustin (250-430). Cest alors que le christianisme se lance à la conquête du monde connu. Tandis que s’ajustent les relations entre l’Eglise et le pouvoir et que les communautés chrétiennes se structurent et se hiérarchisent, de grandes controverses théologiques permettent, grâce à la réflexions des „Pères de l’Eglise”, d’approfondir de facon décisive le donné de la Révélation. Alors aussi commencent les „temps chrétiens”, une autre façon de vivre, de penser et de concevoir l’art et la culture.
tome 3 – Eglises d’Orient et d’Occident : 432-610
Jean-Marie Mayeur, Charles Pietri, Luce Pietri; André Vauchez, Marc Venard (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 1998
sygnatura: Hi.2.1517
Un seul Empire, une seule Eglise établis en coïncidence par la Providence divine pour assurer le triomphe universel de la foi : le rêve caressé par Eusèbe de Césarée et jamais totalement réalisé au cours du IVe siècle s’évanouit définitivement au cours des deux siècles suivants. Tandis que le débat doctrinal entraîne, entre Rome et Constantinople, une incompréhension croissante, allant parfois jusqu’à la rupture, l’Occident, où s’installent les royaumes germaniques, échappe à l’autorité de l’empereur byzantin. Après l’échec de Justinien pour restaurer l’unité politique et religieuse, le monde chrétien, au seuil du Moyen Age, apparaît profondément divisé : en Occident se sont constituées des Eglises nationales, alors qu’en Orient se séparent de l’Église du basileus et de son patriarche les communautés de plusieurs provinces en dissidence religieuse et celles des pays situés en dehors de la sphère hellénique. Mais, désormais divers dans ses structures et ses expressions, le christianisme n’a rien perdu de sa vitalité conquérante ainsi qu’en témoigne l’évangélisation de nouveaux territoires.
tome 4 – Évêques, moines et empereurs : 610-1054
Jean-Marie Mayeur, Charles Pietri, Luce Pietri, André Vauchez, Marc Venard, Gilbert Dargon, Pierre Riché (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 1993
sygnatura: Hi.2.1518
Du début du VIIe au milieu du XIe siècle, l’Orient est prépondérant dans l’histoire de la chrétienté. C’est l’époque de la splendeur de l’Église de Constantinople, dirigée conjointement par l’empereur et par le patriarche, mais aussi de l’essor des Églises nationales solidement enracinées en Égypte, Syrie-Palestine, Arménie et Géorgie, en dépit des progrès de l’islam dans ces régions. Parallèlement, depuis le IVe siècle, se poursuivait en Occident l’entreprise de christianisation, à son apogée à l’époque carolingienne (VIIIe – IXe s.). Rome et Constantinople rivalisèrent alors d’efforts pour convertir les peuples encore païens, depuis les Scandinaves jusqu’aux Slaves des Balkans et de la Russie de Kiev. Ce résultat fut atteint au milieu du XIe siècle, époque où la papauté commença à retrouver son prestige, tandis que s’affirmait, en Orient comme en Occident, un puissant renouveau du monachisme.
tome 5 – Apogée de la papauté et expansion de la chrétienté : 1054-1274
Charles Pietri, Luce Pietri, Jean-Marie Mayeur, André Vauchez, Marc Venard (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 1993
sygnatura: Hi.2.151
Cet ouvrage couvre la période de la formation et de l’expansion de la chrétienté médiévale. L’Eglise grecque, avec ses appendices slaves, prolongea le modèle de l’Eglise impériale hérité de l’Antiquité tardive. La chrétienté latine s’affirma résolument. Elle intégra dès le XIIè siècle l’ensemble des pays constituant l’actuelle Europe occidentale et centrale. L’Eglise romaine chercha à édifier ici-bas une société pleinement chrétienne, une „théocratie”. Elle réforma le monde des religieux et celui des clercs. Face aux hérésies, un effort pastoral fut entrepris par le clergé en direction des laïcs, surtout des villes. Les ordres Mendiants furent les grands artisans de ce renouveau, qu’illustrent la splendeur des cathédrales et la vigueur de la mission.
tome 6 – Un temps d’épreuves: 1274-1449
Charles Pietri, Luce Pietri, Jean-Marie Mayeur, André Vauchez, Marc Venard , Michel Mollat du Jourdin (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 1990
sygnatura: Hi.2.1520
Tout au long du tome VI de l’Histoire du christianisme, consacré à la dernière partie du Moyen Age, on décèlera les racines du monde moderne. Il est borné par deux conciles qui ont tenté de refaire l’union entre Rome et Constantinople (Lyon en 1274 et Florence en 1439). Les deux ensembles séparés, l’Eglise latine et l’Eglise grecque, à travers la cassure et même l’affrontement, évoluent chacun de son côté. L’épisode des papes d’Avignon et le Grand Schisme d’Occident constituentdes moments majeurs et souvent dramatiques.
tome 7 – De la Réforme à la Réformation: 1450-1530
Charles Pietri, Luce Pietri, Jean-Marie Mayeur, André Vauchez, Marc Venard (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 1994
sygnatura: Hi.2.1521
Le milieu du XVe siècle est marqué par des évènements de forte portée symbolique : la prise de Constantinople par les Ottomans (1453), la restauration de la papauté à Rome (après le concile de Florence en 1439), la première Bible imprimée (vers 1450), la Confession d’Augsbourg, manifeste exposant la foi de luthériens (1530). Cette période est, pour l’Occident, celle qui a connu le plus haut développement de la mystique: C’est une grande de christianisation de la civilisation occidentale, pourtant l’époque moderne en prépare la sécularisation.
tome 8 – Le temps des confessions: 1530-1620/30
Charles Pietri, Jean-Marie Mayeur, André Vauchez, Marc Venard (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 1992
sygnatura: Hi.2.1522
Vers 1530, il devient évident que la Réforme a brisé l’unité de la la chrétienté latine. La chrétienté orientale, quant à elle, dont une grande partie est passée sous la domination ottomane, commence à se tourner vers Moscou. Ainsi la carte de l’Europe se dessine pour longtemps.
tome 9 – L’Âge de raison: 1620/30-1750
Charles Pietri, Luce Pietri, Jean-Marie Mayeur, André Vauchez, Marc Venard (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 1997
sygnatura: Hi.2.152
On assiste à la reprise des guerres politico-religieuses qui avaient déjà ensanglanté le siècle précédent. La question confessionnelle est toujours un motif majeur de guerres extérieures et de troubles intérieurs. Pourtant la politique commence à se déconnecter du religieux, la solidarité confessionnelle est définitivement révoquée au nom de la raison d’Etat. S’ouvre une seconde étape de ce que l’on a appelé la confessionnalisation du christianisme. Du côté protestant, on célèbre le centenaire de la Réformation luthérienne, les orthodoxies semblent définitivement fixées. Les antagonismes n’empêchent pas les Europeens de continuer à prendre possession du monde.Une autre fracture commence à s’ouvrir entre la philosophie sur laquelle le christianisme s’établit depuis quatre siècles et une nouvelle vision du monde. Les chrétiens doivent justifier leur foi vis-à-vis des libertains et des esprits forts, comme vis-à-vis des sages de la Perse ou de la Chine.
tome 10 – Les défis de la modernité : 1750-1840
Charles Pietri, Luce Pietri, Jean-Marie Mayeur, André Vauchez, Marc Venard, Bernard Plongeron (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 1997
sygnatura: Hi.2.1524
Entre 1750 et 1840, christianisme et Lumières s’affrontent et se fécondent dans un cycle continu de crises, de guerres et de révolutions. Aucune confession (catholiques, protestants, orthodoxes) ne peut échapper à la culture d’une modernité née d’une rupture instauratrice: la démocratie.Tolérance et intolérance, affirmations des laïcs, transferts du sacré, messianismes, „athéisme” dans la faillite des christologies constituent une pluralité des défis qui s’apparentent à autant de „possibles”, romantiquement pressentis dans cette période de transition.
tome 11 – Libéralisme, industrialisation, expansion européenne : 1830-1914
Charles Pietri, Luce Pietri, Jean-Marie Mayeur, André Vauchez, Marc Venard, Jacques Gadille (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 1995
sygnatura: Hi.2.1525
Ce volume ne limite pas son ambition à une seule confession chrétienne. Si l’histoire des institutions, des relations entre les Eglises et l’Etat, en un siècle où celles-ci sont l’objet de si vives controverses, n’a pas été négligé, une place appréciable a été faite à la vie et aux initiatives du peuple chrétien, aux formes de la spiritualité. Enfin, les courants de pensée et les discussions théologiques ont fait l’objet d’une attention particulière. La rencontre des Eglises avec le libéralisme et la démocratie, avecla société industrielle, leur expansion dans le monde font la trame de ce livre qui s’est efforcé d’insérer l’histoire du christianisme dansd l’histoire générale, dans celles des cultures et des courants de pensée, au long d’un temps qui est à la fois celui de la sécularisation libérale et un grand siècle religieux.
tome 12 – Guerres mondiales et totalitarismes : 1914-1958
Charles Pietri, Jean-Marie Mayeur, André Vauchez, Marc Venard (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 1990
sygnatura: Hi.2.1526
Deux guerres d’une ampleur et d’une barbarie sans précédent constituent les repères majeurs et le phénomène totalitaire la note dominante de ce tome XII. A côté des trois pontificats – Benoît XV, Pie XI et Pie XII ) une large place est faite aux grandes régions plus ou moins christianisées du monde, tout comme aux confessions non catholiques, un particulier au protestantisme. La plupart des questions humaines et spirituelles qui se posent aux hommes d’aujourd’hui trouvent leurs origines dans cette période de terribles boulveresements.
tome 13 – Crises et Renouveau : de 1958 à nos jours
Charles Pietri, Luce Pietri, Jean-Marie Mayeur, André Vauchez, Marc Venard (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 2000
sygnatura: Hi.2.1527
Cet ouvrage aborde les traits majeurs de l’histoire des confessions chrétiennes des années soixante, celles du concile de Vatican II, à la fin du XX siècle. plus encore aue les tomes précédents, il embrasse une histoire vaux dimensions mondiales, ai sein de laquelle le poids de l’Europe est désormais moins important qu’il ne le fut. Cette histoire est pluriconfessionnelle en un temps où s’affirment les perspectives oeucuméniques et le dialogue entre les religions. Elle couvre quatre décennies d’espérances nées du concile, de crises durables, de mutations et de recompositions. Face au défi de la sécularisation s’expriment des réponses diverses : fondamentalisme, intégrisme, affirmation identitaire, essai de réforme, recherche de renouveau.
tome 14 – Anamnèsis : origines, perspectives, index
Charles Pietri, Luce Pietri, Jean-Marie Mayeur, André Vauchez, Marc Venard, François Laplanche (Directeurs de publication)
éd. Desclée, Paris 2001
sygnatura: Hi.2.1528
Ce tome 14 a été voulu et annoncé dès le début. La direction en a été confiée à F. Laplanche, déjà collaborateur des tomes 8 et 9. Loin de penser à compléter, encore moins à corriger in fine le contenu des treize tomes, on imagina ce qu’il y aurait alors d’opportun à doter la façade de l’édifice des signaux que le caractère exceptionnel de l’entreprise appelait comme de soi. A l’instar d’une symphonie, il fallait un finale. D’où le titre : Anamnèsis. Ce terme grec dit à la fois la synthèse et l’élévation des informations proposées par la bonne centaine d’historiens signataires des treize tomes. «Faire l’anamnèse», c’est déplacer à l’infini les limites, celles qui tiennent au cadre des origines et aux contingences du temps. C’est donc ouvrir la science historique à l’espace. Ce faisant, c’est porter un regard sur l’au-delà de l’histoire, et tirer modestement les leçons nobles de celle-ci.Trois parties se succèdent dans cet ouvrage Un écho diversifié mais raisonné de la somme historiographique des treize tomes.Ce qui veut dire : une réflexion globale et pénétrante sur l’œuvre, ou encore son évaluation historique menée par d’éminents connaisseurs qui, pour beaucoup, ne sont pas intervenus précédemment dans la publication ; un éclairage pluridisciplinaire, par l’histoire et les sciences des religions, l’histoire de l’art, la sociologie et la philosophie du christianisme. Un tableau de la société antique au temps de Jésus de Nazareth. La synthèse qui précède, ramène comme obligatoirement aux origines, à la genèse même du christianisme. Chronologiquement, l’histoire stricte de celui-ci ne commence qu’avec Jésus de Nazareth. Mais il restait à évoquer sinon à décrire l’univers social, culturel et religieux du monde juif contemporain, et plus largement gréco-romain, autrement dit le berceau du fondateur et le creuset de la fondation. C’est ce qu’a fait un groupe d’auteurs, de Princeton et de Dublin, de Vienne et de Paris. Un Index thématique de l’ensemble de la publication, avec si besoin des éléments de lexique, que l’on doit entièrement à F. Laplanche. Ce sera là un outil précieux pour l’exploitation transversale du corpus par tout maître ou chercheur, étudiant ou amateur cultivé, dans les diverses disciplines relevant des sciences humaines et sociales, et du champ lui-même diversifié de la théologie.