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24.02.2024 – L’invisibilisation des musiciennes. Le cas des compositrices ukrainiennes depuis 2022 – dr Louisa MARTIN-CHEVALIER (Sorbonne Université )

24.02.2024 – L’invisibilisation des musiciennes. Le cas des compositrices ukrainiennes depuis 2022 – dr Louisa MARTIN-CHEVALIER   (Sorbonne Université )

Le Centre de civilisation française et d’études francophones de l’Université de Varsovie vous invite à son séminaire de recherche interdisciplinaire

 

L’invisibilisation des musiciennes. Le cas des compositrices ukrainiennes depuis 2022 / dr Louisa MARTIN-CHEVALIER (Sorbonne Université)

 

Le mercredi 24/01/2024, 17h-18h30

 

La bibliothèque du Centre (salle 3.012, 55 rue Dobra, Varsovie)

En ligne : inscriptions seminarium.okf@uw.edu.pl

 

Le séminaire a un caractère ouvert. Il se tient en français.

 

Abstract

De nombreuses études consacrées montrent la question de l’invisibilité et de la situation minoritaire des musiciennes dans son sens le plus large, qu’il s’agisse des interprètes, des instrumentistes, des cheffes d’orchestre, des compositrices, des performeuses, des artistes sonores, longtemps occultées dans l’histoire de la musique. Le cas des musiciennes ukrainiennes, exilées ou restées sur place, est encore peu étudié dans la littérature scientifique et les ouvrages récents en lien avec la musique ukrainienne n’abordent que marginalement les questions de genre. Cette intervention présentera notamment le programme de recherche UkFemm qui interroge de nombreuses dimensions de l’invisibilité des femmes et de leurs œuvres.

 

Bio

Louisa MARTIN-CHEVALIER est maîtresse de conférences à Sorbonne Université, où elle enseigne l’Histoire de la musique ainsi que l’analyse des XXe et XXIe siècles. Elle poursuit ses recherches sur l’avant-garde russe et plus largement sur la création musicale dans les pays de l’Est et de l’Europe centrale, du début du XXe siècle à nos jours, en interrogeant les enjeux de genre ainsi que les incidences des mouvements migratoires et de l’exil. Co-responsable de l’équipe de recherche « Cadres institutionnels et sociaux » de l’IReMus, elle s’investit dans les projets en cours sur l’organisation des pouvoirs dans les institutions musicales, notamment autour des orchestres sans chef.fe. Depuis 2020, elle est co-directrice de la revue Filigrane. Musique, Esthétique, Sciences et Société. Par ailleurs, elle coordonne le séminaire GeMM « Musiciennes en Europe de l’Est aux XXè et XXIè siècles : circulations, mobilisations et exils ». Elle a co-créé le séminaire européen « Building Relationships in a Changing World – European Musicological Seminar » ainsi que le séminaire de recherche-action innovant « Former un collectif sans chef·fe ».

 

 

Veuillez noter que la réunion est enregistrée. L’enregistrement sera utilisé à des fins scientifiques. La participation à la rencontre équivaut à donner son consentement.