La résilience : bénéfices et maléfices | prof. Boris Cyrulnik | 21.05.2025

Le Centre de civilisation française et d’études francophones de l’Université de Varsovie vous invite au séminaire de recherche francophone en sciences humaines et sociales.
La résilience : bénéfices et maléfices
prof. Boris Cyrulnik
Le mercredi 21 mai 2025, de 17h à 18h30
La rencontre, en français, se tiendra en ligne.
Inscription : seminarium.okf@uw.edu.pl
Veuillez noter que la réunion est enregistrée. L’enregistrement sera utilisé à des fins scientifiques. La participation à la rencontre équivaut à donner son consentement.
Plus d’informations : www.okf.uw.edu.pl
Bio
Boris Cyrulnik est un neuropsychiatre et un spécialiste en éthologie clinique. Il a oeuvré à l’élaboration du concept de résilience en France et à l’étranger. Directeur d’enseignement à l’université de Toulon, professeur associé à l’université de Mons Belgique. L’auteur de nombreux ouvrages : Un merveilleux malheur, Les Vilains Petits Canards, Sauve-toi, la vie t’appelle, La nuit, j’écrirai des soleils, Des âmes et des saisons, Le Laboureur et les Mangeurs de vent et Quarante voleurs en carence affective.
Résumé
Aucun concept ne peut naître en dehors de son contexte culturel. Pendant plusieurs siècles, on a pensé que si un enfant se développait mal, c’est qu’il était une mauvaise graine. La famille et la culture n’avaient aucune influence. Après la Deuxième Guerre mondiale, des millions d’orphelins étaient devenus des “loups”.
Dans son rapport à l’OMS en 1951, John Bowlby explique ce trouble par une carence en soins maternels. Aujourd’hui, on parle plutôt d’appauvrissement du cerveau en stimulations sensorielles. Mais tous les concepts scientifiques sont idéologiquement dévoyés, et “la résilience néolibérale” transforme ce concept clinique et scientifique en argument idéologique.
Le séminaire a un caractère ouvert.