14/01/2025 La gestion des crises urbaines /dr Natalia Moch

Le Centre de civilisation française et d’études francophones de l’Université de Varsovie ainsi que la Faculté de philosophie de l’Université de Varsovie en coopération avec l’École Normale Supérieure rue d’Ulm vous invitent à la rencontre dans le cadre du séminaire d’Actualité critique.
La gestion des crises urbaines
dr Natalia Moch (Military University of Technology)
Le mardi 14/01/2025
16h45-18h15
La rencontre, en polonais, se tiendra en ligne.
Inscription : seminarium.okf@uw.edu.pl
Veuillez noter que la réunion est enregistrée. L’enregistrement sera utilisé à des fins scientifiques. La participation à la rencontre équivaut à donner son consentement.
Plus d’informations : okf@uw.edu.pl
Bio
Natalia Moch, docteur en sciences sociales (études de sécurité). Maître des conférences à la Faculté de sécurité, de logistique et de gestion à Military University of Technology à Varsovie (WAT), directrice adjointe des affaires scientifiques à l’Institut pour la sécurité et la défense à la même école. Ses activités de recherche et d’enseignement portent sur la sécurité nationale, la gestion des crises et à la sécurité urbaine. Auteure et co-auteure de plusieurs monographies scientifiques et de dizaines de chapitres de monographies et d’articles scientifiques.
Resumé
L’urbanisation est actuellement l’une des principales mégatendances du monde moderne. Selon les estimations du 15 novembre 2022, la population mondiale devrait atteindre 8 milliards d’habitants, dont environ 55 % devraient vivre dans des villes. D’ici 2030, la population devrait passer à 8,5 milliards, en 2050 – à 9,7 milliards, et en 2100 – à 10,3 milliards. En Pologne, environ 60 % de la population vit actuellement dans les villes.
A cause de leur spécificité, les villes sont sujettes à des défis de nature diverse qui se manifestent dans différentes sphères de leur fonctionnement. Il convient toutefois de souligner que de nombreux défis sont multidimensionnels et touchent plusieurs, voire toutes les sphères. Les villes sont également plus exposées que les zones non urbaines aux catastrophes naturelles (ne serait-ce qu’en raison de la perturbation de l’équilibre environnemental). En même temps, les effets des catastrophes naturelles sont plus graves en raison de la densité de population, de la forte interdépendance du fonctionnement de divers types d’infrastructures et du faible niveau d’autosuffisance des individus et des groupes composant la communauté urbaine. En raison de l’accumulation de différents types de ressources dans les villes, les dommages causés par les catastrophes naturelles et anthropogéniques sont importants non seulement pour la communauté urbaine, mais aussi pour la région.
L’objectif de la présentation sera d’identifier les « crises » susceptibles d’apparaître dans une ville et de discuter du système de gestion de crise de la ville.